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  • wlid thnia - Saturday 22 August 2020 18:57
    Salam.ya hasrah,le canal et la crique ça me donne la chair de poule.ah la nostalgie.
  • guest - Thursday 13 August 2020 11:49
    JE ME PR2SENTE M.Y POUR LES ANCIENS DE BOUMERDES
    BABA AISSA . HAMADECHE BOUALEM ET LOUANES. KHADRAOUI .ALLILI. ALLEL . SAHBI. RAISSI. LACEB .FELLAHI .TOUNSSI. ABDEOUAHEB. BOUCHANENE. BENZINE. AIT HAMOUDA. .....ET LES AUTRES SI UN JOUR QUELQU'UN VEUT POSER UNE QUESTION SUR BOUMERDES OU BIEN IL DIT QU4IL EST DE BOUMERDES C'EST A CES PERSONNES QU'IL FAUT DEMANDER CAR MOI MEME JE SUIS ARRIVE A BOUMERDES EN 1966 A COTE DE CERTAINS JE SUIS ANCIEN ALORS RESPECT
    LES FAMILLE COMME LES BOUCHANANE .BABA AISSA. KHADRAOUI. HAMADECHE CES FAMILLES ON VUE LES SOLDATS FRANCAIS PARTIR DE BOUMERDES ILS SONT RICHE DANS LEURS TETES CAR A CE JOUR ILS HABITENT LE MEME LOGEMENT BAT 8
    ALORS LES AUTRES FERMEZ VOTRE G....
  • benidaoud - Tuesday 23 August 2016 19:14
    du canal ou grand rocher il y a beaucoup d'histoire*
  • bekkar - Monday 22 August 2016 22:09
    La ville s'endormait
    Et j'en oublie le nom
    .........
    Et la fontaine chante
    Et la fatigue plante
    Son couteau dans mes reins
    ..........
    Je sais depuis déjà
    Que l'on meurt de hasard
    En allongeant les pas
    La ville.....
    Décidément, la ville de Boumerdes ne me réussit pas beaucoup.
    Et je ne l'aime pas plus qu'elle ne m'aime.
    J'aime l'ancienne ville, celle d'avant la création de la wilaya.
    C’était une petite ville sans prétention .
    Celle d'avant " le Boulevard " et l'esprit " boulevard" , un peu comme l'esprit Sidi Yaia où les gens se la pètent snobinards , aisés du porte-feuilles mais indigents du cœur et inféconds de l’âme.
    Ceux, pour qui, ces mille mètres linéaires de goudron représentent leurs champs Elysées .
    Et leur horizon.
    Je n'aime pas celle des trois cent cinquante logements construits en poulailler mais où pourtant le prix du mètre carré est l'un des plus cher d'Algerie.
    Ni celle des huit cent où les gens s'entassent à qui mieux mieux.
    Encore moins celle des mille deux cent, ni celle des villas d'un milliard, pas chers, même pour l'époque, et qui outrageusement, ont appauvris la nature environnante comme une déchirure dans le corps de la petite colline qui menait vers la mer.
    Et puis, que vous dire qui ne fait pas pleurer, quand on évoque les plages de ce Roche Noir qui n'avait de noir que le nom,ce lieu nature et paradisiaque d'avant la médiocrité, d'avant les vandales, d'avant que mes yeux se ferment à l'évocation de ce que nous tous avons perdu, à jamais, dénaturé, déboisé, défloré, comme une femme que des monstres sans lois, sans foi, sans états d’âme, ont violée, violentée, publiquement, années après années.
    Et nous avons laissé faire, par paresse, par lâcheté, par incivisme caractérisé.
    J'aime le Boumerdes d'avant monsieur Décamètre ce wali de pacotille qui sortait lui-même délimiter les lots à distribuer aux copains qui savaient la valeur d'un bon café ,non pas siroté, mais offert, la main pleine, tendue, au gus, patron des lieux.
    Oui j'aime ce Boumerdes d'avant que le béton ne grisaille les champs de muscats ou de dattier dont la grappe pesait plus de plus mille grammes.
    J'aime ce Boumerdes d'avant, où ma mémoire ne se souvient, aucunement, de toute cette pléthore de trains qui déversent à toute heures, sa " cargaison" de robots affairés où nul ni personne ne connait personne.
    Il n'y avait pas encore de gare, juste une halte. Une halte, sans prétention, où quelque rares michelines y déposaient une famille, par là, des jeunes par ci, allant à la plage ou aux champs, travailler la vigne ou les plantations de Thomsons ou de mandarines encore plus belles et plus juteuses les unes que les autres.
    J'aime le Boumerdes d'avant où le rouget de roche se cueillait presque à la main.
    J'aime le Boumerdes d'avant où ce respectable et gentil Monsieur, sans age, creusa un puits, l’équipa d'une chaînette et d'un broc en aluminium pour désaltérer les passants qui revenaient de la plage, en route ,vers la station Sncfa.
    J'adore ce Boumerdes d'antan,où tout le monde connaissait tout le monde et où tout le monde savait la valeur des trésors que la nature généreuse à mis des millions d'années à peaufiner.
    J'aime ce Boumerdes d'avant la venue des sauterelles, des criquets pèlerins, des boubaltots, qui ont tout bouffé, vigne, orangers, citronniers,mandariniers, et, ya Rabi el 3ali, jusqu'aux plants de hindi ,plantant le désert dans le sol et dans nos cœurs meurtris.
    Et désenchantés.
    Et là, mon double, avec toute sa belle volonté, mon double généreux et le cœur sur la main ,mon double n'en peut mais.
    Car là, vraiment ,croyez moi,je suis, irrémédiablement inconsolable.