Partie de dominos dans le noir.
Dans une base de vie quelque part dans le grand sud algérien, dans les années soixante dix vivait une communauté de travailleurs strictement masculins venus tous d’horizons différents.
Dans la journée, ils bossaient comme des forçats et le soir, ils se réfugiaient dans des roulottes où ils s’abritaient des nuits glaciales du sud algérien. Bien sur, ils se faisaient leur propre cuisine et leur lessive comme des grands et se prenaient totalement en charge.
La vie dans ces campements était généralement secouée de chamailleries sans lendemain et épicée de blagues et de « coups » généralement inoffensifs faits juste pour passer le temps et entretenir la convivialité et les gentils soldes de tous comptes. Dans une de ses roulottes vivaient trois « travailleurs du sud » que la baguette de pain a réunis.
Ce jour là, la chambrée avait décidé de donner une leçon à un des leurs qui s’amusait toujours à leur piquer leurs friandises dés qu’ils avaient le dos tourné.
En ce Jeudi particulièrement froid, notre amateur de chocolat, épuisé par une dure journée de labeur se mit au lit très tôt. Ses camarades de chambrée, sortirent fumer une cigarette pour les uns ou juste se dégourdir les jambes pour les autres.
Par cette nuit, sans lune, les trois camarades auxquels s’est joint un quatrième larron d’une autre chambrée finirent par rentrer. Ils s’assirent autour d’une table et décidèrent de commencer une de ces partie de dominos interminable qui généralement ne finissait qu’à l’aube ; mais au bout d’un moment le plus âgé arrêta la partie et montra du doigt notre chipeur de bonbons et autres douceurs qui ronflait bruyamment comme un sonneur « c’est le moment , »dit il
Les autres se levèrent, calfeutrèrent portes et fenêtres et dans un noir absolu et total se remirent à jouer aux dominos si fort qu’ils réveillèrent intentionnellement leur victime.
- Je veux du blanc, et il frappa violemment son double blanc sur la table , attention ne touche pas à mes dominos, dit le premier à son camarade.
- tu triches dit un autre, aux dominos en ne parle pas et les commentaires sont exclus.
- Hé, les amis, je ne vois rien, vous jouez dans le noir ?
- Comment ça on joue dans le noir, toi tu rêves éveillé, allez continue de dormir.
Ils se remirent à jouer.
- Allez à ton tour mélange bien les dominos.
- Hé les amis, Je ne vois rien allumez.
- Cesse ta comédie viens jouer si tu veux. Et ne dis pas n’importe quoi.
Alors affolé, il se leva, heurta un obstacle dans le noir et s’étala de tout son long dans la roulotte en criant.
- Je suis aveugle, je suis aveugle, je suis aveugle. wellah maraninchouf hadja !!! Non c’est vrai dit-il en jurant, je ne plaisante je suis aveugle.
- Tu n’es pas aveugle, les bonbons et le chocolat que tu chipes dans la journée tu les vois.
Arrête de faire l’andouille et viens jouer !!!
- Je ne vois rien ,je vous dis, ya yemma ,je ne vois rien et il commença à pleurer.
Alors quand ils virent que leur compagnon était vraiment hors de lui et au bord de la crise de nerfs, ils allumèrent et quelqu’un l’aida à se verticaliser.
On lui offrit du thé, des biscuits et dans un éclat de rire général la chambrée éteignit enfin toutes les lampes et se mit enfin au lit pour un repos bien mérité.
Administrateur
- Thursday 7 July 2016 00:27
[reply=50028]bekkar[/reply]
Salam,
Sahha Aidek à toi aussi ainsi qu'à toute ta famille, effectivement concernant le forum, il faut une inscription si l'on veut commenter, ce n'est pas compliqué et c'est faisable, la preuve tu as pu poster des commentaires sans difficultés.
Il y a quelques jours, j'ai lu un commentaire d'un invité qui me rendait responsable de la non participation des internautes, d'après lui je bloquais le site aux participants! ce qui était illogique vu qu'il a pu commenter en tant qu'invité anonyme, je n'ai pas répondu, il n'y avait rien à dire.
Le site était ouvert à tous enfin jusqu'à cette semaine où ça nécessite dorénavant une inscription avec mail.
Au plaisir de vous lire...
bekkar
- Tuesday 5 July 2016 11:30
Le mois de ramadhan, tel un long fleuve pas tranquille s’achève .
Certains d’entres nous, portefeuilles allégés et corps exsangues , sont impatients de le voir finir .
D’autres, fêtards de la nuit, adeptes de soirées en famille ou hors de chez soi, férus de longues et interminables parties de dominos pensent le contraire d ‘autres encore sont contents d’achever la lecture du Saint Coran dans les mosquées durant les salaouates ettaraouih .
D’autres enfin marient tout cela dans une ambiance de joyeux drilles bon enfant férus de bombance à tout heure de la nuit, fringale qu'ils atténuent ou parachevent par la visite de chouays improvisés, sur la voie publique, en mode ramadhan.
Oui, la vie durant ce mois sensé être de piété a une saveur particulière même si quelques fois elle est fortement épicée de querelles et chamailleries entre caractériels qui manquent de sommeil.
Oserais-je un mot sur les pratiques commerciales formelles ou informelles de quelques rapaces endinardés au vomi qui ont pour seule morale, pour seule religion le gain illicite accumulé au cours de transactions douteuses et mercantiles appelée ettidjara faites par de tristes sires qui se font un point d'honneur d'imposer une présence remarquées, aux salates ettarawih et aux cinq prières quotidiennes , réduites à des génuflexions m'as-tu-vu qui s'ostentent à donner le change et s'acheter une réputation qui lave les os à grandes prières hypocrites et a quelques billets offerts des deux mains , une main applaudissant l'autre au su de tous,aux service du paraître généreux .
.
Des transactions ignobles qui tondent le mouton facilitées en cela, par une puissance publique en état de déliquescence pathologique et à la responsabilité abdiquée au profit d’intérêts mafieux.
Allah yarhamek ya si Boudiaf.
Le mois de ramadhan devrait être un produit de bonheur brut .
Il ne l'est plus, noyé par cette appréhension du religieux qui fait la nique aux valeurs morales de l'islam.
Alors vivement qu'il se termine et qu'il aille offrir sa baraka à ceux qui l’apprécient .
Nous l’espérions mieux qu' ainsi. Le sera-t-il un jour ?
Saha aidkoum: 3id moubarek.
bekkar
- Tuesday 5 July 2016 07:00
Le premier jour de l’Aid El Fitr, qui correspond au premier jour du mois de Chawal 1437 de l’Hégire, sera célébré mercredi 6 juillet en Algérie, a annoncé lundi soir la Commission nationale d’observation du croissant lunaire basée à Ryad . Saha Aidkoum!
bekkar
- Tuesday 5 July 2016 06:58
la nuit du doute n'existe plus depuis que notre sextant est préréglé Ryad à croire que le croissant ne croît qu'en désert d’Arabie et c'est comme il a dit lui et les gesticulations d'un groupe de séniles compassés voulant donner le change ne faisant en réalité que frétiller du croupion comme une poule ferrée par une gaule wahabite me font gerber.
Akheir a3likoum.
bekkar
- Monday 4 July 2016 20:09
Bonsoir Ahmed, fin de ramadhan karim à toi et aux tiens.Saha aidek et celui de toute la famille.
Ps : Faudra-t-il desormais s'inscrire pour pouvoir poster un commentaire ?
C'est une bonne chose dans la mesure ou ça clarifie les attitudes des uns et des autres.
bekkar
- Monday 4 July 2016 14:10
Un extrait de la lettre ouverte de monsieur Slimane Benaissa .
Poignante de dignité devant la douleur de voir son fils mis en prison pour delit d'opinion.
Monsieur le Président,
Je me rends compte en vous écrivant que je n’avais rien à vous demander, mais j’avais envie peut-être de vous parler simplement, de vous dire que j’ai appris à ravaler mes larmes à chaque fois que j’avais envie de pleurer en me disant : on ne pleure pas son pays, parce qu’un pays ne se pleure pas. Je suis à un âge où ce sont mes enfants qui me pleureront et pas moi qui pleurerai mes enfants. Je souhaite mourir avec mes larmes pour l’honneur de mon pays et pour fleurir peut-être ma tombe.
Si je devais les gaspiller de mon vivant, ce ne serait qu’en désespoir de tout. J’espère que la vie m’évitera cette déchéance. Nous avons éduqué nos enfants pour qu’ils nous éduquent.
Nous avons aimé nos enfants pour qu’ils nous aiment. Nous les avons accompagnés dans la vie pour qu’ils nous accompagnent dans la mort. Nous avons enseigné à nos enfants l’art de défendre et de renforcer la justice là où elle doit l’être… non pour qu’ils la subissent injustement.
L’amour dans lequel ils ont grandi s’inscrit dans une dialectique qui crée l’espoir, la force, la solidarité. Il forge la citoyenneté, malgré toutes les vicissitudes de l’Histoire, les contingences de la vie et les douleurs non négligeables que nous avons vécues.
bekkar
- Sunday 3 July 2016 08:30
« Le temps emporte sur son aile -
Et le printemps et l'hirondelle,
- Et la vie et les jours perdus ;
Tout s'en va comme la fumée,
- L'espérance et la renommée. »
Le temps,une perception ou une réalité !
Se perçoit-t-il en vue de l’esprit ou peut-on l’acheter dans un éphéméride même éphémère ?
Est-ce une illusion d’optique ou une réalité qui se renouvelle à travers les mesures du temps qui mesurent nos rides et creuse nos peaux où ruisselle la sueur de nos vains efforts pour en temporiser les effets du temps ?
Le siècle ne revient-il pas décade après décade ?
L’année ne se construit-elle pas en saisons dont les mois portent la réalité de leur climat ?
Et les mois, ne se déclinent-ils pas en semaine dont chacune en progéniture plurielle mais affectueuse a patronymé ses sept rejetons ?
Le temps n’a-il pas atteint sa vitesse de croisière quand il s’absorbe en tempax fou et résonne comme le gond très con de sa soixantième seconde ?
Mais que vienne la nuit, sonne l’heure et les jours s’enfuient de leur vol mystérieux et si fragile que nos yeux ont peur de briser l’harmonie de leur fuite réglée tel un solfège qui se métronome de rigueur.
Pourquoi courons-nous si vite derrière le temps ?
Pour gagner du temps ?
Plus nous courons et plus nous en gagnons en années qui accentuent nos poches sous les yeux et rend nos poches pleines inutilement à réparer
les effets du temps qui passe sur nos corps qu’aucun argent ne conserve ni ne se thésaurise en santé pérenne.
Ah, ce temps, je vous dis, on peut chercher à le tuer ou se tuer soi-même, c’est du pareil au même vois-tu,car le temps en professeur émérite nous apprend beaucoup , tellement qu’il en sera réduit à tuer ses propres élèves comme si ses minutes jalouses de se voir mourir seconde après seconde nous entraînent inéluctablement en une fatalité qu’il nous a réservé en déchirante et douloureuse fin, fin sous une chape de plomb où comme à chaque fête, à chaque week end , à chaque Aid nous seront un jour ainsi que les chers defunts à faire le plein, ensuite le temps fera son oeuvre.
Oui, on peut avancer sans risque d'erreur que le temps meurt car chaque individu qui meurt a tué le monde qui s’arrête pour lui et arrête forcément ses propres tranches de temps de vie .
Le temps nous manquera-t-il ou allons nous lui manquer ?
Lui manquer je ne crois pas car en quoi allons nous manquer à ce temps, ce vieillard qui a la malice des enfants ? Et les enfants , c'est connu aiment peu la compagnie des gens âgés.
Alors au lieu de se prendre la tète à compter ses rides , essayons de dérider nos âmes quitte à repasser par la case départ en s'essayant à amadouer le temps qui passe et en faire un allié et un allié ne se combat pas !
Il se drague, alors draguez le temps tel un port ensablé de vase qui vaseline le fondement même de nos espoirs insatisfaits.
Merhba belwakt, merhba bedhif, ou merhba bwach djab.
MIMIH
- Monday 27 June 2016 17:41
L'invité du vendredi - Lundi 27 Juin 2016 02:40
Salem alikoum cher frère
1 le personnage de cette histoire est innexistant, donc c'est une simple histoire.
2 Il y'a aucune conviction en face a un sourire d'un enfant .
3- Pour moi un homme qui ignore l'innocence est un CON meme un GRAND CON.
4 Wakila 3andou un vice pour attirer les fillettes après il dit
elle courait après moi , je pense que quand elle grandira il va avoir honte d'elle.
Il y'a des familles , des PAPS , ils ne touchent ou ne jouent même pas avec leurs enfants, après il vous disent pourquoi cet enfant est sans coeur via son père.
YA AKHI LI AMRABI 3LA LAHNAN MOUHAL IDOUR ANASS
Donc ce type il a un problème quelques part avec L'AFFECTION OU LA TENDRESSE ou bien parental ou bien il a été touche quelque part par quelqu'un alors il est loin de l'innocence par haine, vengeance ...etc.
MIMIH ne court pas après les fillettes HACHA mais c'est un grand ami a l'enfance, mais il court après UNE GRANDR BEBIA KHOUWAFA (pleine d'enfance dans ses yeux) INCHAALAH 1 MENERVILLOISE HADI MA ANGOULCHE LALA.
Mon ami s'il existe est ce qu'l serait possible de le recontrer quelques part.
Amicalment.
L'invité du vendredi
- Monday 27 June 2016 02:40
Au moin , il y'a quelqu'un qui est avec moi sur la question de la sensibilité des gens, mais ce voisin est vraiment UN GRAND CON , comment ignorez une amitié d'une petite fille , si j'etais moi, c'est moi qui courait après elle, c'est avec l’innocence que le monde prend un autre sens de vie le sens la pureté , la joie et la tendresse.
Le voisin n'etait pas un con .Il avait des convictions que je respectais.lui il ne court pas derriere les petites filles comme toi mais il se marrera quand je lui montrerais ton commentaire. Et on verra ce qu'il dira quand il saura ce que tu as dit de lui en l'insultant sans le connaitre toi qui disait hier que les insultes khatik. Et voila on gratte un peu sous la couenne épaisse et qu'est qu'on trouve des bassesses plus basses que ne pas dire bonsoir ou bonjour.Il faut être conséquent avec soi-même mon ami, sinon on devient plus con que ceux qu'on traite de cons sans les connaitre.
MIMIH
- Sunday 26 June 2016 22:46
L'invité du vendredi - Dimanche 26 Juin 2016 03:53
Saha ftourek mon frère
Au moin , il y'a quelqu'un qui est avec moi sur la question de la sensibilité des gens, mais ce voisin est vraiment UN GRAND CON , comment ignorez une amitié d'une petite fille , si j'etais moi, c'est moi qui courait après elle, c'est avec l’innocence que le monde prend un autre sens de vie le sens la pureté , la joie et la tendresse.
Il y'a des gens qui sont insensible même devant l'inocence allah yahdihoum , qu'est ce que coute un bonjour pour un enfant ?
ALLAH YAHDI LES HOMMES AL KASSIATOU GOULOUBOUHOUM
Il existe un proverbe que j'ame sur l'innocence et l'enfance qui dit
Un enfant peut toujours enseigner trois choses à un adulte :
être content sans raison, s'occuper toujours à quelque-chose
et savoir exiger de toutes ses forces ce qu'il désire. ♥
Une petite remarque mon frère
Une femme pas toutes malgrès son intelligence peut garder cette marque d'innocence d'une enfant en plus profond d' elle au fil du temps, ahh c'est la plus belle femme pour MIMIH.
Amicalement.
Amicalement.
L'invité du vendredi
- Sunday 26 June 2016 03:53
Concepts à corriger
Bonsoir ma fille, aujourd'hui, il m’est arrivé une drôle d'histoire, tu sais. Dans un barrage à l’entrée de la ville, un gendarme les bras en angle droit, me montra d'un index pointé le bas coté de la route, Je serrais à droite et stationnais.
Il me laissa mijoter dans mon jus quelques minutes interminables et quand il me vit ouvrir la portière pour sortir, il daigna enfin s'avancer vers la voiture. Et après un salut nonchalant et tout à fait formel, il ajouta : « Papiers de la voiture. »
Je les lui tendis, il les examina longuement , vérifia la plaque d'immatriculation, le numéro de châssis, les feux, le frein à main, me fit ouvrir la malle, tourna deux ou trois fois sur lui-même, crachota deux ou trois mots dans son Talkie walkie me remit mes documents et finit par : « tu as de la chance, il allait repartir puis hésita et me lança, dis moi, puisque tu es en règle, pourquoi as-tu recours à la brosse à reluire ?Interloqué, je le regardais un bon moment et finissant par comprendre, je descendis de la voiture.
Vous savez monsieur, je reviens de chez le dentiste. Quand « l’arracheur de dents » m’installa dans son fauteuil, je lui ai dit merci, quand il m’a piqué la gencive et m’a arraché la dent, ça fait mal mais je lui ai dit merci aussi , quand il m’a tendu mon ordonnance, je lui ai réglé ses honoraires et je l'ai remercié encore une fois.
Dire merci ou bonjour ce n'est pas utiliser la brosse à reluire monsieur. C’est juste être poli, faire preuve de convivialité, de courtoisie mais que voulez vous, je suis ainsi. Pardonnez moi si je porte un vieux costume étriqué qui me colle à la peau et m’accule à des attitudes ringardes qui n’ont peut être plus court aujourd’hui mais allah ghaleb on ne se refait pas .
Puis-je ajouter un mot monsieur oui ? Voilà, sachez que même si la loi me verbalisait pour cela je continuerai à vous dire bonjour.
Tu vois ma fille, les gens d’aujourd’hui confondent amabilité et bassesse. Certains ne font pas la différence entre courtoisie , galanterie , bonne éducation et cirage de pompes- à- intérêt- planifié. C’est devenu presque une culture.
Les actes désintéressés s’interprètent de nos jours mais comme tu me l'as appris une fois, il ne faut pas désespérer du genre humain.
Oui souviens toi du voisin du dessus, oui ,celui du quatrième qui ne répondait jamais à tes bonjours matinaux.
Tu avais cinq ans à l’époque, tu te souviens oui, tu éprouvais de la peine mais rappelle toi cette magnifique persévérance qui finalement à fini par payer.Et je me souviens encore et surtout de ta joie et de ton sourire magnifique quand tu me l’annonças.
Oui ma fille ce jour là, nous avions appris tous les deux, toi et moi, que le mot gentil ce mot magnifique pouvait avoir le mot indifférent à l’usure et notre gendarme ,ma fille, finira par comprendre un jour, tu verras, c'est une affaire de temps!
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