La Dépakine, prescrite aux femmes enceintes, au cœur d’un scandale en France
Des milliers d’enfants souffrent de handicaps
La Dépakine est potentiellement dangereuse pour le futur bébé
Alors que les associations de malades exigent des indemnisations, en Algérie on ignore encore l’ampleur de ce drame sanitaire.
Le scandale de la Dépakine, un antiépileptique, continue à susciter les interrogations des associations de malades en France. Une étude de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de la Caisse nationale d’assurance maladie des travail-leurs salariés a révélé, la semaine dernière, que 14 000 femmes enceintes ont été exposées en France à ce traitement potentiellement nocif pour leur futur bébé entre 2007 et 2014.
Il est, a-t-on expliqué, à l’origine de 10% de malformations congénitales mais également d’un risque accru d’autisme et de retards intellectuels et/ou de la marche, pouvant atteindre jusqu’à 40% des enfants exposés, alors que les dangers de ce médicament pour les fœtus étaient connus et sa prescription pendant la grossesse explicitement déconseillée depuis 2006.
Le nombre de personnes handicapées à la suite d’une exposition prénatale à la Dépakine serait d’au moins 50 000 en France, selon l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac), dont plusieurs familles ont porté plainte contre X, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire, ont rapporté les médias. «Les 14 322 prescriptions de Valproate pendant la grossesse recensées entre 2007 et 2014, à partir des bases de données de l’assurance maladie, ont été faites le plus souvent (57 %) dans un contexte d’épilepsie et, dans 43 % des cas, pour un trouble bipolaire.
En huit ans, leur nombre a diminué de 42,4 %, avec un report de prescriptions vers d’autres médicaments. La baisse a été plus marquée dans le cadre de l’épilepsie (– 56 %) que pour les troubles bipolaires (–18 %). L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) note aussi que les prescripteurs de Dépakine chez une femme enceinte sont plus souvent des généralistes libéraux que des spécialistes : dans les deux tiers des cas pour l’épilepsie, 4 cas sur 10 pour les troubles bipolaires», a-t-on rapporté.
Des chiffres alarmants qui suscitent des interrogations, alors que les dangers causés par ce produit sont connus. «Je ne suis pas étonné ni choqué par ces chiffres, compte tenu de la réalité de l’épilepsie, Les neurologues connaissent bien les risques des antiépileptiques pendant la grossesse, qui ne concernent pas seulement la Dépakine, et en informent les femmes en âge de procréer. Mais 90 % des épileptiques n’ont pas vu un neurologue depuis plus d’un an.
Souvent, les patientes nous consultent alors qu’elles sont déjà enceintes», souligne le professeur Philippe Derambure (CHU de Lille), président de la Ligue française contre l’épilepsie. Pour ce spécialiste, le nombre de prescriptions de Valproate pendant la grossesse peut encore être réduit. «Mais on restera dans des chiffres non négligeables compte tenu de la fréquence de l’épilepsie (qui touche une personne sur cent) et du pourcentage de cas, autour de 3 %, où ce médicament ne peut être substitué», prévoit-il selon le journal Le Monde du 25 août dernier.
Face à un tel scandale, les autorités de santé promettent de mettre en place un dispositif d’indemnisation des victimes du Valproate de sodium, la substance active de la Dépakine, qui sera voté au Parlement d’ici la fin de l’année. Le nombre de victimes n’est pas encore déterminé et on se pose la question de savoir qu’en est-il en Algérie, où le médicament est largement prescrit depuis plusieurs années. Le problème ne semble pas une réelle préoccupation du ministère de la Santé, puisqu’il n’a pas soufflé mot.
Ni la direction de la pharmacie ni la direction des structures de santé et de pharmacovigilance n’ont communiqué à ce sujet. Nos tentatives d’avoir de plus amples informations auprès de ces structures sont restées vaines. Les services de la Sécurité sociale étaient par contre disposés à mettre à notre disposition les chiffres concernant le nombre de prescriptions de ce produit, tous âges confondus.
Une étude est aujourd’hui plus que nécessaire pour, justement, s’assurer du nombre de femmes enceintes ayant pris ce médicament, sachant que les malformations congénitales sont de plus en plus importantes en Algérie. Du côté des prescripteurs, en l’occurrence les neurologues, on rassure que la Dépakine n’est pas prescrite chez les femmes enceintes, sachant que les conséquences peuvent être dramatiques pour le fœtus. Mais est-ce que la prescription de la Dépakine est limitée seulement aux neurologues ? Les conséquence sanitaires risquent d’être désastreuses pour des milliers d’enfants.
Djamila Kourta
MIMIH
- Thursday 8 September 2016 10:28
YA 3AMI AHMED SAHIT
Si on parle un peu du centre de thenia , est ce que vous savez qu'il y'a des demmandes non satisfaites.
Est ce que notre maire a pensé a faire une demande au wali pour UN DEUXIEME CENTRE A MENERVILLE PLUS GRAND ET PLUS COMMODE .
YELAH IL Y'A DES CAS DE TRISOMIE ET D'HANDICAPES D'ENFANTS QUI SONT A LA MAISON
Pas de place.
INCHALLAH UNE ECOLE MIXTE POUR SES 02 CATEGORIE D'ENFANTS MENERVILLOIS ET ALAH IJIB ACHFA POUR TOUS LES ENFANTS ATTEINTS DE SES MALADIES.
Amine et SAHA 3IDHOUM OU 3ID LEU PARENTS.
MIMIH
- Thursday 8 September 2016 10:23
Boumerdès : Des enfants aux besoins spécifiques privés d’école
suivent les cours dans des établissements scolaires spécialisés
zoom
146 élèves souffrant de handicap suivent les...
Les trois centres de prise en charge psychopédagogique de la wilaya de Boumerdès sont saturés.
Les enfants aux besoins spécifiques de la wilaya de Boumerdès vivent une situation préoccupante. Le rapport établi récemment par les élus de l’APW sur le secteur de la solidarité fait état de 8000 enfants environ souffrant de multiples handicaps dans la région. Privés d’école et d’une bonne prise en charge, la plupart d’entre eux ont du mal à s’intégrer dans la société. Malgré la signature d’une convention entre le ministère de l’Education et celui de la Solidarité nationale, rares sont ceux qui fréquentent les bancs de l’école.
La direction locale de l’éducation fait état de 146 élèves qui vont suivre les cours cette année au niveau de 14 classes du primaire et 2 du secondaire ouvertes à cet effet dans différentes communes de la région. Un nombre qui reste en deçà de la forte demande enregistrée de la part des parents qui se bousculent devant les établissements scolaires et les centres spécialisés pour y inscrire leur progéniture en vue d’apprendre à lire et à écrire.
Aujourd’hui, la réalisation de ce vœu n’est à pas à portée de la main. Le président de l’Association de wilaya des trisomiques 21, M. Badaoui, fait état de centaines d’enfants souffrant de cette pathologie qui n’ont pas réussi à s’inscrire à l’école faute de place. «On a recensé des dizaines d’enfants qui ont dépassé l’âge de la scolarité. Ces enfants doivent suivre les cours dans des classes spéciales afin de ne pas perturber la scolarité des autres élèves.
Or, de nombreux directeurs rejettent notre demande au motif du manque de salles. Le drame c’est que même leurs enseignants, dont la plupart ont suivi des études de psychologie, ne sont pas rémunérés comme leurs camardes du secteur. Ils sont recrutés par la DAS dans le cadre des dispositifs du préemploi », déplore-t-il. Les projets de centres psychopédagogiques prévus dans les localités de Boudouaou, Issers et Baghlia sont bloqués depuis plusieurs années. Tandis que ceux se trouvant à Thénia, Tidjelabine et Khemis El Khechna sont saturés.
Dotés d’une capacité d’accueil de 80 à 120 élèves, ces structures fonctionnent avec des moyens humains dérisoires. «Je connais des parents qui attendent d’y inscrire leurs enfants depuis 6 ans», indique M. Badaoui. Malgré ces difficultés, notre interlocuteur affirme que son association n’est pas près de renoncer à sa mission. Au problème du manque d’encadrement, il se dit prêt à ramener et payer les orthophonistes et les psychologues qui vont assurer les cours à leurs enfants. «Pour peu qu’on nous donne des salles au niveau des écoles primaires», dit-il, ajoutant avoir déjà transformé le siège de leur association à Boumerdès en centre d’orthophonie.
Contrairement aux trisomiques 21, les enfants sourds-muets et les autistes n’ont toujours pas de structures devant défendre leurs droits. Aujourd’hui, de nombreux parents ignorent ce qu’est l’autisme et ne font pas de dépistage précoce à leurs enfants pour pouvoir engager le processus de prise en charge. Un problème épineux dû en partie au manque de médecins spécialistes en Algérie, notamment les pédopsychiatres, et d’établissements de prise en charge adaptés.
Kebbabi Ramdane
MIMIH
- Sunday 4 September 2016 23:12
Aujourd'hui c'est la rentrée scolaire 2016/2017 en algerie.
A cette occasion je tiens a souhaiter une bonne et heureuse rentrée scolaire pour nos ecolliers petits et grands.
Les parents YA HLILHOUM entre les frais de la rentrée scolaire et l'aid el adha en plus ils viennent de sortir des frais de mariage des voisins, amis et familles
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En tous les cas bonne et heureuse rentrée scolaire,
Pour les parents ATTENTION surveillez vos enfants quels que soit leur AGE.
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