Une dernière chsoe avant de quitter ce site pour un long conge
LE 12/12/2016 C'EST LE MAWLID ANABAWI ACHARIF CHERS MENERVILLOIS ET MENERVILLOISES SURTOUT AZMAGRA
SAHA MOULOUD AL JAMI3 SURTOUT AZMAGRA
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MIMIH vous quitte pour faire al wajib a la soirée en plus UN LONG REPOT ALLAH YERZAKNA OU YERZAK AL JAMI3 ET BONNE ANNEE 2017 A L'OCCASION
KHOYA BEKKAR RDV 1017 ATHAL FI SITE
SANS RANCUNE MON AMI ANA GUELBI AKBIR .
guest
- Wednesday 23 November 2016 20:46
[reply=50745]bekkar.[/reply] Toutes mes condoléances à la famille Merchichi de la Just (rue chabbi med) suite au décès du regretté Merchichi Mohamed (ancien cadre au Monoprix de Rouiba) et père de sofiane (pompier). Inna lillah oua inna ilayhi radji3oune. L'enterrement aura lieu demain 24 novembre 2016 au cimetière El Ghorba après salat eddouhr.
bekkar.
- Wednesday 23 November 2016 16:31
,
MIMIH
- Monday 21 November 2016 22:37
Ce vendredi matin lorsque j'etais avec un vieux a la placette , j'ai discuté avec lui sur AZMAGAR.
Il m'a dit que j'ai un fils depuis qu'il a regularisé ses papiers avec une occidental ( GAWRIA) ANSANA OU ANSA SA MERE (TELEPHONE)
AL HAMDOULAH AL WAJEB DAYROU (nous aide) BESSAH YEMAH TETWAHCHOU
INCHAALAH PAR CET APPELLE DE MIMIH ET D'UN COUEUR D'UNE MAMAN AFFECTIVE POUR TOUS AZMAGRA QU'IL SOIENT MARIES OU NON AVEC BENT AL BLED
VOS MAMANS ATHALAW AU MOINS 1 FOIS / SEMAINE (TELEPHONE OU AUTRE MOYEN)
LES MAMANS AL YOUM RAHOUM ICI DEMAIN HAD MA YA3LEM
ANDAMA RAHI WA3RA YA JMA3A
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Cheb Azzedine Azza ØffîCîèl
ALLAH YAHFED GA3 AZMAGRA OU IHANEN LAGLOUB
ALLAH YAHFED GA3 LOUMIMAT OU YERHAM LI MATOU OU IDIR ATWIL POUR TOUS.
La chanson et TAWHECHTEK YA LOUMIMA CHEB ADJEL
Youcef . Akrouchi
- Sunday 20 November 2016 08:49
salame alikom, brièvement, et faute de temps je salue mon ami Bekkar pour tout ce qu'il apporte à ce site,ainsi que tous les autres internautes, visiteurs ou habitués chacun par son nom, la où ils sont à travers les quatres coins du monde, à très bientôt inchallah
bekkar.
- Saturday 19 November 2016 20:38
[reply=50715]bekkar.[/reply]
Le texte du 18 novembre a ete publié par une erreur que je corrige bonne lecture.
On crois que je picole pour oublier.
On me dit que j'ai tellement picolé que j'ai tout oublié.
mais, qu'en savent-ils vraiment car, le drame c'est que j'ai oublié d'abord ce que je voulais oublier au départ.
C'est con, n'est-ce pas d'avoir tant picolé pour oublier ce que je voulais oublier.
Mais , toi je te vois venir avec tes gros sabots.
Mais, dis moi , tu as toujours tes sabots en bois ?
Quoi, tous les sabots sont en bois ?
Ben , tu vois même ça je l'ai oublié.
Je te l'ai dit.
J'oublie tout.
Pourquoi tu me le rappelles à chaque fois?
Je ne le saurais plus demain, mais maintenant je le sais.
Oublier c'est perdre connaissance.
Perdre connaissance,certes mais pas dans les pommes, comme les vers.
On boit pour oublier qu'on a soif.
Celui qui oublie beaucoup de choses, n'aura pas un monument élevé à sa mémoire.
Oh, pas du tout !
Ceux qui pensent à tout, n'oublient rien et ceux qui ne pensent à rien, font de même .
Car ne pensant pas ou ne pensant à rien , ils n'ont rien à oublier.
C'est idiot n'est-ce-pas, penser à rien pour ne rien oublier ?
Oui, bien sur, là,c'est vraiment le pied.
Au fait,rappelle moi, c'est le pied de qui, wellah que j'ai oublié!
De toutes les façons je n'ai jamais aimé les pieds.
Ils sont tellement cons, ces fichus panards.
Tu sais c'est marrant comme la langue de Béru , cet académicien sans fauteuil, est précise et savoureuse.
Je peux, selon moi, dire en toute quiétude ,et sans que personne ne se paie ma tete, qu'un oubli est un laissé passé.Et même un laissé pour compte.Et chez nous le peuple entier est un laissé pour compte.
Un peuple qui devient trou de mémoire pour certains, une abstraction de cerveaux méprisants qui n'ont que du dédain pour tout nous autres .
"Docteur, je perds la mémoire.je suis un oublié qui perd la mémoire."
"Depuis quand ?"
"Depuis quand, quoi ?" ...
Le docteur m'a dit qu'il ne pouvait rien pour moi.
Alors en partant, moi j'ai oublié de payer .
Mais payer quoi, à qui ?
Et le médecin s'est gratté la tête, ne se rappelant plus de mon nom ni de mon adresse .
Oublier c'est contagieux.
Meme certains médecins ont oublié Hippocrate.
Et dire qu'au départ,je voulais juste ne plus picoler pour ne plus oublier.
Mais oublier quoi au fait ?
Quoi que dis-tu ? Le cinquième mandat ?
J'ai vraiment bu pour oublier un connard de cinquième mandat ?
Mais, c'est quoi-t-est-ce le cinquième mandat ?
Je t'assure que je ne le sais pas.
Je n'ai encaissé aucun mandat.
Se peut-il que quelqu'un les ait encaissés à ma place ?
Moi personne ne m'envoie des mandats.
Comment veux-tu que quelqu'un puisse les endosser en mon nom puisque ils n'existent même pas ces putains de mandats.
Et sache pour ta gouverne que même le facteur de la houkouma ne connait pas mon adresse.je suis un oublié , ne l'oublie pas, un oublié comme toi, oui comme toi .Ouvre les yeux.
Allez, à ta santé, toi tu divagues sans picoler.C'est triste de perdre les pédales sans picoler.
Tu fréquentes l'infréquentable, allez viens bois un coup, de toutes façons tu peux rien faire , un peuple entier à oublié comment faire.
Mais, lui, ce peuple, il se shoote aux layadjouz, se gargarise de pas halal, s'envoie comme du kif des bouffées de fatawi, il parait que ça t’emmène au ciel, ces trucs là.
Enfin lui ,il n'a pas besoin de boire pour se sentir bien, il est ivre toute l'année.
Depuis longtemps.
Ivre d'avoir tout oublié.
Ivre de n’être rien qu'un oublié.
Un oublié qui s'est oublié lui-meme.
Un oublié que personne n'aime.
Un oublié qui ne s'aime pas lui-meme.
OH MON DIEU, un oublié dont personne ne veut, un oublié pour lequel personne ne peut rien.
Rien ,rien pour lui.
bekkar.
- Friday 18 November 2016 23:54
On crois que je picole pour oublier.
On me dit que j'ai tellement picolé que j'ai tout oublié.
mais, qu'en savent-ils vraiment car j'ai oublié d'abord ce que je voulais oublier au départ.
C'est con, n'est-ce pas d'avoir tant picolé pour oublier ce que je voulais oublier.
Mais , toi je te vois venir avec tes gros sabots.
Mais, dis moi , tu as toujours tes sabots en bois ?
Quoi, tous les sabots sont en bois ?
Ben , tu vois même ça je l'ai oublié.
Je te l'ai dit.
J'oublie tout.
Pourquoi tu me le rappelles à chaque fois?
Je ne le saurais plus demain, mais maintenant je le sais.
Oublier c'est perdre connaissance.
Perdre connaissance,certes mais pas dans les pommes, comme les vers.
On boit pour oublier qu'on a soif.
Celui qui oublie beaucoup de choses, n'aura pas un monument élevé à sa mémoire.
Ceux qui pensent à tout, n'oublient rien et ceux qui ne pensent à rien, font de même .
Car ne pensant pas ou ne pensant à rien , ils n'ont rien à oublier.
C'est idiot n'est-ce-pas, penser à rien pour ne rien oublier ?
Oui, bien sur, là,c'est vraiment le pied.
Au fait,rappelle moi, c'est le pied de qui, wellah que j'ai oublié!
De toutes les façons je n'ai jamais aimé les pieds sauf quand ils prolongent un entrejambe qui a vocation à être admiré jusqu'aux pieds.
Tu sais c'est marrant comme la langue de Béru , cet académicien sans fauteuil, est précise et savoureuse.
Je peux, selon moi, dire en toute quiétude ,et sans que personne ne se paie ma tete, qu'un oubli est un laissé passé.
Un trou de mémoire, une abstraction d'un cerveau frileux qui a peur des maux et de leurs mots.
Tu sais au fait, si Je n'ai qu'une parole, et pas de mémoire; il ne me faut surtout plus la donner, la parole, car j'oublie après à qui je l'ai donnée et comment la récupérer.
Quoi, que dis-tu ,une parole ne se récupère pas ?
Mais c'est la mienne.
Il faut me la rendre , nom d'un amnésique picolard !!!
"Docteur, je perds la mémoire."
"Depuis quand ?"
"Depuis quand, quoi ?" ...
En partant, j'ai oublié de payer .
Mais payer quoi, à qui ?
Et le médecin s'est gratté la tete, ne se rappelant plus de mon nom ni de mon adresse .
Oublier c'est contagieux.
Et dire qu'au départ,je voulais juste ne plus picoler pour ne plus oublier.
Mais oublier quoi au fait ?
Quoi que dis-tu ? Le cinquième mandat ?
J'ai vraiment bu pour oublier le cinquième mandat ?
Mais, c'est quoi-t-est-ce le cinquième mandat ?
Je t'assure que je ne le sais pas.
Je n'ai encaissé aucun mandat.
Se peut-il que quelqu'un les ait encaissés à ma place ?
Moi personne ne m'envoie des mandats.
Comment veux-tu que quelqu'un puisse les endosser en mon nom puisque ils n'existent même pas ces putains de mandats.
Et sache pour ta gouverne que même le facteur de la houkouma ne connait pas mon adresse.
Allez, à ta santé, toi tu divagues sans picoler.C'est triste de perdre les pédales sans picoler.
Tu fréquentes l'infréquentable, allez viens bois un coup, de toutes façons tu peux rien faire , un peuple entier à oublié comment faire.
Mais, lui, ce peuple, il se shoote aux layadjouze, il parait que ça t’emmène au ciel, ce truc là.
Enfin lui ,il n'a pas besoin de boire pour croire, il est ivre toute l'année.
MIMIH
- Friday 18 November 2016 22:04
[reply=50685]bekkar.[/reply]
Sahit khona bekkar
La tendresse d'une maman aimante , tante, souer , femme ou fiancé..etc
LA TENDRESSE C'est la seule chose qui rend cette vie chaleureuse.
La tendresse d'une maman aimante , tante, souer , femme ou fiancé..etc
Mais la tendresse d'une maman AIMANTE WAHEDHA
Ma chere mère ALLAH ITAWEL FI 3MOURHA ET TOUTE LES MAMANS
Elle me dit si une maman plante en ses enfants surtout les filles la tendresse d'une famille solide , n'es pas peur pour l'avenir de cette famille.
Lorsque la maman part il y'a la soeur qui la remplace. ELLE REUNIT TOUT L'ENSEMBLE DE CETTE FAMILLE yaw atgoule loumima mazalha 3aycha allah ibarek 3la hakda abnat.
MALHEURESEMENT MACHI GA3 LES FAMILLES ALLAH YAHDIHOUM
Mais pour l'homme inchaalah il trouvera une femme qui ressemenblera a cette mère, cette souer , une femme qui a le sentiment de la tendresse MATERNEL ET COMPREHENSIVE.
Pour une famille MA TAKHAFCHE 3LIHA OU M3AHA.
C'EST UNE SOEUR ? MERE ET UNE ADORABLE FEMME.
ALLAH IKHALI GA3 LES MAMANS OU YERHAM CELLE QUI ONT QUITTE CE MONDE.
Cette chanson est dedié a toutes les mamans et a nos frère surtout AZMAGRA
A voir
أغنية عن الام شاب عزدين azzedine
مسعودي حمزة
allah ikhalina al walida ou idirelna atawil avec guelb ahnine fi riabhoum[reply=50685]bekkar.[/reply]
benidaoud
- Friday 18 November 2016 17:09
a bekkar bravo pour ce poèmes pour la maman je vous signales que beaucoup des gents ont oublier le passent..........
benidaoud
- Friday 18 November 2016 16:58
a bekkar bravo pour ce poèmes pour la maman je vous signales,beaucoup des gents ont le passer..............
bekkar.
- Wednesday 16 November 2016 17:34
[reply=50688]Moi[/reply]
Le poème publié précédemment,etait une version inachevée.voila la mouture definitive,pour les puristes.
Tempête d'automne.
Les saisons qui s'ennuient
Soufflent sur mon âme.
Ce novembre s’étire
Lent, à user nos envies.
Beaucoup trop de vent,
Pour très peu de pluie!
Et la grisaille sans eau
Qui ternit jusqu'à nos nuits.
la froidure s'invite
En nos demeures paisibles
A engourdir nos souffles.
Et le temps se traîne
Sous les feuilles mortes
Qui jonchent nos allées
Et nos jardins sans fleurs.
Le ciel est sombre et terne
Comme nos rues emplastiquées
Et le soleil sous un nuage noir
La-haut,boude et fait grise mine.
Protégés de la gelée matinale,
Nichés dans les branchages,
Les oiseaux tristes et silencieux
Se taisent et rêvent de printemps.
Bekkar, ALGER , 15 novembre 2016.
Moi
- Tuesday 15 November 2016 23:08
[reply=50685]bekkar.[/reply] chapeau l' artiste
bekkar.
- Tuesday 15 November 2016 17:36
Tempête d'automne
Les saisons qui s'ennuient
soufflent sur mon cœur.
Ce novembre s’étire
Beaucoup de vent
Pour peu de pluie
Et la grisaille sans eau
Qui ternit jusqu'à nos nuits.
la froidure s'invite
En nos demeures
et le temps se traîne
Sous les feuilles mortes
Qui jonchent nos allées
et nos jardins sans fleurs.
Protégés de la gelée matinale
Nichés dans les branches
les oiseaux rêvent de printemps.
bekkar.
- Tuesday 15 November 2016 15:39
Maman!
J'entends au-dessus de moi dans les cieux,
Les anges qui chantent entre eux.
Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand
Que celui-ci .... Drifa .
Dans les années 60 ma mère avait un four à pain en argile que nous l'appelions affectueusement el koucha.
En ce temps là, en ce temps béni des dieux, nous mangions un pain qui avait le goût du four, des braises, de la forêt, du sous-bois.
Il était cuit à la chaleur de branches de bruyères séchées et enflammées dans l’âtre pour préchauffer l'intérieur du four.
Cette plante très odorante à fleurs bleues poussait en taillis, en buissons, dans les hauteurs des environs de chez moi.
Fi blad Bouzid et au delà.
On l'appelions touzalte, un nom berbère certainement.
Nous allions l'arracher à la terre et nous la ramenions sur notre dos à pleines brassées de branches arrivées à maturité que ma mère mettait à sécher dans un coin du jardin.Il nous était arrivé de faire la corvée de bois trois à quatre fois par jour pour constituer le stock de la semaine.
Le pain cuit ,avait cette saveur des vieilles recettes maternelles.Il sentait bon le naturel et, mis dans la bouche, on avait tout de suite, sur la langue l'odeur , le goût, un peu acide de cette levure, ce levain naturel que nos anciennes faisaient elles même à la maison et le pain yekhmer sous une toile, un tissu qui le protégeait de tout.
Il levait juste ce qu'il fallait pour donner, non ce matlou3 comme on dit maintenant, mais cette kesra si délicieuse et si appétissante qui,coupée en deux, laissait apparaître les mêmes alvéoles que l'on voyait dans les ruches, sur les rayons à miel de cire d'abeilles.
Ah maman,maman,je me rappelle de ton doux sourire quand nous tous, petits et grands, mes frères et moi,une assiette devant nous, sur les genoux,une assiette , une assiette en verre transparent à la bordure dentelée que tu affectionnais particulièrement, une assiette qui s'humidifiait généreusement d'huile d'olive, assiettée dans laquelle surnageaient une demi tomate et quelques olives violettes, un peu amères,que tu préparais toi-meme à la maison.
Et nous, pendant ce temps là,nous attendions tous la première miche, sortie du four fumante, brûlante et gonflées .
Et chaude,elle n'en était que meilleure.
Je vois encore le petit trou percé au milieu, d'un coup de mokhtaf pour laisser s’échapper les gaz qui gonflaient à l’excès la miche qui cuisait lentement dans le four.
Tu la retirais ensuite d'un mouvement vif et sûr avec la louaha qui avait un triple usage .mettre dans le four, retourner la miche pour la faire dorer de l'autre coté et enfin pour la sortir du four.
Des gestes simples que je trouvais magiques pourtant.
Ah maman , je revois encore les gestes sublimes et que tu répétais sans relâche avec amour et compétence.
Tu pétrissais le pain, faisais à manger,laver les petits, cousais nos quelques vêtements , reprisais chaussettes et ourlets, repassais, élevait les enfants, tes 10 enfants .
Il t'arrivait très souvent, trop souvent même, d'aller donner le coup de main au père pour travailler le petit lopin de terre familial, niché tout en haut de la colline qui dominait la mer. Oui tu crapahutais jusqu'au haut, jusqu'à ce Boukhanfar que mon père aimait tant.Et tu redescendais le soir, fourbue,un couffin sur la tete, plein de fruits frais et savoureux et des légumes brillants que tu t'empressait de préparer pour le diner malgré ta fatigue.
Oui, maman, tu trouvais le temps, maman, de tout faire , le temps de tout bien faire, à croire que tu étais une fée venue spécialement du paradis pour les galopins que nous étions ....
Je sais maman que ton plus grand plaisir c’était de voir tes petits, les yeux brillants , assis en tailleurs autour de toi, salivant par avance , pressés de déguster les trésors que tu leur réservais.
Je sais maman qu'il t'est arrivé parfois de dormir sans diner, faute de nourriture suffisante.
Je sais aussi que jamais plainte n'est sortie de ta poitrine car tu étais au dessus de ces petites mesquineries de la vie, disais-tu.
Ah, maman , cette période bénie, des années 60, ne reviendra jamais, ni pour moi,ni pour personne d'autre.
Elle alliait amour,amitié, innocence et sérénité, tranquillité et vie paisible et heureuse où personne ne se prenait la tête et où tous, nous vivions pratiquement au même niveau social, dans une paix que ce pays ne connaîtra plus jamais.
Aujourd'hui, maman , j’achète mon pain chez la petite fille, la petite vendeuse du coin.
Mes enfants le trouvent délicieux.
Il l'est peut être.Il l'est surement pour ceux qui n'ont pas goûté au tien.
Mais moi, ce que je ne retrouve plus dans aucun pain, c'est cette ambiance familiale, cette fratrie fraternellement assemblée autour d'un four, dont la chaleur, été comme hiver, faisait brillait tes yeux et resplendir ton visage d'ange sur la surface de laquelle dansait le reflet de flammèches crépitantes tel une lumière divine qui transcendait la couleur blanche de ton âme et la saluait en s'inclinant tout bas. .
Dans aucun pain,je ne retrouverais plus jamais cet amour , cette touche particulière, ce melh que tu y mettais et qui faisait de ton pain, un peu, beaucoup,passionnément, suis-je tenté de dire, le meilleur pain du monde.
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