Cet article a attiré mon attention, mais la reponse de MIMIH, qui sont ses décideurs qui ont conduit a ce que l'algerie n'a aucun poid a l'opep ?
DONC ELLE SE RETIR OU PAS C'EST LE DERNIER SOUCI DES DECIDEURS QUI SONT LA RUSSIE ET LES SAOUDIENS.
MIMIH
- Thursday 18 February 2016 22:56
ABSENTE À LA RENCONTRE DÉCISIVE DE DOHA
Et si l’Algérie quittait l’Opep ?
Quelle signification donner à l’absence de l’Algérie à la rencontre du quartette tenue à Doha et à l’issue de laquelle les deux gros producteurs de pétrole au monde, l’Arabie Saoudite et la Russie, ont décidé de geler la production aux niveaux de janvier 2016 ? Les avis des experts sont partagés.
Younès Djama- Alger (Le Soir) - L’absence de notre pays à la dernière réunion du quartette (Arabie Saoudite, Russie, Venezuela, Qatar) à Doha, est une forme de boycott de la part d’Alger qui entend ainsi faire entendre son mécontentement par rapport au fait que ces mêmes pays ont ignoré ses appels pour essayer de stabiliser le marché, estime Saïd Beghoul, expert pétrolier et auteur de plusieurs ouvrages et contributions sur le domaine pétrolier.
Même si sa présence n’aurait servi à rien, étant un petit producteur, l’Algérie a tenu à marquer à sa manière sa désapprobation, elle qui a appelé «au moins à deux reprises» à ce genre de réunion sans que son appel soit entendu, relève-t-il.
Le ministre de l’Énergie, Salah Khebri, s’est chargé de le rappeler dernièrement en soulignant que depuis 2014, date du retournement du marché pétrolier, l’Algérie a pris deux initiatives, qui ont toutes deux été suivies d’échec.
Une première fois, lorsque, en février 2015, sur instruction du président de la République, quelques émissaires ont tenté de prendre attache avec certains pays en vue d’essayer de rapprocher les points de vue et stabiliser le marché. La seconde tentative a été menée par Salah Khebri lui-même, en août dernier en saisissant le président de l’Opep dans «le but d’attirer son attention sur la nécessité d’entreprendre des actions». M. Khebri prend le soin de souligner qu’il ne s’agissait pas d’une demande de réunion extraordinaire comme rapporté.
En revanche, d’autres observateurs estiment que l’absence de l’Algérie à la réunion de Doha a plus à avoir avec son modeste poids (une production de 1,1 million de barils) face aux mastodontes de la production pétrolière comme l’Arabie Saoudite et la Russie, qu’avec cette histoire de boycott. C’est ce que soutient notamment Abdelmadjid Attar, ancien P-dg de Sonatrach et expert indépendant en énergie. «Je pense qu’il ne faut pas parler d’absence de l’Algérie à cette rencontre à laquelle ont appelé les deux plus gros producteurs, l’Arabie Saoudite et la Russie, puisque ce sont eux qui peuvent véritablement peser sur le marché, et non pas l’Algérie avec son 1,1 million de barils », dit-il.
Quant à la présence du Venezuela, Attar fait savoir qu’il est le plus touché par la chute des cours du brut au point de frôler la faillite et c’est donc logiquement qu’il y prenne part. S’agissant de la présence du Qatar, elle découle tout simplement du fait que c’est le pays hôte de cette rencontre. Selon Attar, si l’Algérie avait été invitée elle n’aurait pas refusé. L’ancien P-dg de Sonatrach précise que la déclaration de M. Khebri concernant la probable absence de l’Algérie faisait allusion à la réunion extraordinaire de l’Opep à Vienne et non pas à la rencontre des quatre réunis à Doha, comme on a pu le suggérer. «La réunion de Doha n’est pas celle de l’Opep», tient-il à préciser.
Et si l’Algérie quittait l’Opep ?
Revenant sur cette rencontre, qui a abouti au gel de la production aux niveaux de janvier 2015, et ses incidences sur le marché, M. Attar estime : «A priori, elle va stabiliser les prix et empêcher qu’ils redescendent en dessous de 30 dollars.» Cependant, il ajoute que «si cette décision de gel de la production n’est pas confortée par un accord officiel par la prochaine réunion, ce sera tout simplement un coup d’épée dans l’eau». Selon M. Beghoul, au rythme où va le fonctionnement de l’Opep, l’Algérie pourrait songer sérieusement à «quitter momentanément» cette organisation en vue de faire pression sur les grands producteurs notamment l’Arabie Saoudite qui, profitant de son statut, fait la pluie et le beau temps en engageant le cartel dans une spirale suicidaire dont pâtissent énormément des pays comme le Venezuela et l’Algérie. Ce que partage Abdelmadjid Attar. Selon lui, l’Algérie ne devrait pas être la seule dans cette démarche de gel de sa participation à l’Opep, elle devrait entraîner avec elle d’autres membres influents et menacés sérieusement, de sorte à forcer les membres influents de cette organisation, à leur tête l’Arabie Saoudite, à donner des signes de bonne volonté.
Y. D.
MIMIH
- Tuesday 9 February 2016 19:50
On sait tous que JMA3ET LE GOUVERNEMENT ONT TOUS
UNE DOUBLE NATIONNALITE
C'EST A DIRE EST CE QU'ON ARRIVERA A AVOIR UN GOUVERNEMENT SANS CE DOUBLE N :whistling:
MIMIH
- Saturday 6 February 2016 11:52
Le Premier ministre présente la nouvelle constitution devant la commission parlementaire : L’Algérie au rendez-vous
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté, jeudi dernier, l’exposé relatif à la nouvelle Constitution devant les membres de la commission parlementaire conjointe réunie en session ouverte au palais des Nations jusqu'à demain, jour du vote sur la nouvelle loi fondamentale.
PUBLIE LE : 06-02-2016 | 0:00
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D.R
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présenté, jeudi dernier, l’exposé relatif à la nouvelle Constitution devant les membres de la commission parlementaire conjointe réunie en session ouverte au palais des Nations jusqu'à demain, jour du vote sur la nouvelle loi fondamentale.
Plus qu’une simple avancée dans la vie politique et institutionnelle, le projet, une des consécrations phares du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se décline comme une véritable « refondation républicaine » pour paraphraser Abdelmalek Sellal qui s’est exprimé ainsi récemment à partir de Laghouat. Composé de 74 amendements et de 38 nouveaux articles, le projet de révision constitutionnelle a notamment pour objectif de renforcer l'Etat de droit, de promouvoir la démocratie et de consolider de l'unité nationale. Le texte vise l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. Ainsi, concernant la consolidation de l'unité nationale, le nouveau texte a, notamment, élevé tamazight au rang de langue nationale et officielle (article 3 bis) avec création de l'Académie algérienne de la langue amazighe, placée auprès du Président de la République. En vue de la consolidation de la démocratie, la nouvelle Constitution, dans son article 74, stipule que l'alternance démocratique par la voie des urnes sera confortée à travers la réélection du Président de la République une seule fois. Cette disposition est exclue de toute révision constitutionnelle (article 178). Dans le même cadre et s’agissant du renforcement des libertés démocratiques, le projet affirme que la liberté de manifestation pacifique, de la presse sont garanties, ainsi que le droit d'accès aux informations et données et l’assurance de leur circulation. La place de l'opposition sera également renforcée dans le nouveau texte qui stipule que l'opposition parlementaire pourra désormais saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le Parlement. Le pouvoir législatif et son contrôle du gouvernement est également renforcé dans la future Constitution, qui indique, entre autres, que la majorité parlementaire sera consultée par le Président de la République pour la nomination du Premier ministre (article 77) et que le recours aux ordonnances présidentielles est limité aux seuls cas d'urgence durant les vacances parlementaires (article 124). Il est également fait obligation au Premier ministre de présenter annuellement au Parlement la Déclaration de politique générale (article 84). Concernant les nouvelles dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, le projet annonce la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections qui sera présidée par une personnalité indépendante et composée de magistrats et de compétences indépendantes choisies par la société civile. Au chapitre du renforcement de l'Etat de droit, le nouveau texte affirme l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs ainsi que le renforcement de l'indépendance de la justice. Concernant ce dernier point, le document énonce, entre autres, la prohibition de toute intervention dans le cours de la justice, l'inamovibilité du juge du siège dans le cadre de la loi et le renforcement de l'autonomie du Conseil supérieur de la magistrature. Parmi les dispositions au profit des justiciables, il est proclamé le caractère exceptionnel de la détention provisoire. A propos des améliorations organisationnelles et fonctionnelles de certaines institutions, le projet institue, au niveau du Parlement, la sanction du nomadisme politique par la perte du mandat parlementaire (article 100 ter), l'instauration d'une session annuelle unique de dix mois, la primauté du Conseil de la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, l'aménagement du territoire et au découpage territorial.
Le Conseil constitutionnel verra l'affirmation de son indépendance (article 163) et une exigence de hautes qualifications juridiques de ses membres (article 164 bis). Conformément aux dispositions de l'article 176 de la Constitution, le Président de la République peut directement promulguer cette loi sans la soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois quarts (3/4) des voix des membres des deux Chambres du Parlement, sachant que ce dernier compte 606 membres (144 pour le Conseil de la nation et 462 pour l'Assemblée populaire nationale).
Article 51 sur les binationaux
Sellal clôt la polémique
À l’issue de sa présentation de la nouvelle Constitution devant la commission parlementaire conjointe réunie jeudi dernier à huis clos au Palais des Nations, le Premier ministre a évoqué l’article 51, un des plus commentés de la nouvelle loi. Se faisant, Abdelmalek Sellal a tenu à apporter quelques éclaircissements nécessaires, sans doute dans l’objectif de clore une polémique qu’a suscité cet amendement.
Une polémique, faut-il le dire quelque peu « enflée » et qui ne s’accordait pas avec l’esprit et la lettre de l’amendement en question. Du coup, le Premier ministre a tenu de remettre les pendules à l’heure. « L’article 51 du projet est très clair et ne vise aucunement nos frères à l’étranger, mais plutôt concerne les fonctions supérieures et sensibles. L’Etat et les lois définiront ces fonctions » a indiqué en effet le Premier ministre dans une déclaration à la presse fait à l’issue de sa présentation de l’exposé relatif à la nouvelle Constitution faites devant les députés et sénateurs.
Se voulant explicite, M. Sellal précisera qu’il s’agit de fonctions en rapport avec « la sécurité et la sécurité financière à un niveau supérieur de l’Etat » et qui nécessite, précise-t-il des « conditions exceptionnelles ».
Contrairement aux ouï-dire et autres supputations mensongères selon lesquelles l’article 51 de la nouvelle loi fondamentale morcelle les Algériens de nos ressortissants où de notre communauté étrangère, M. Sellal a tenu de rassurer que l’article en question certifie pour la première fois de la reconnaissance des Algériens porteurs de plusieurs nationalités. « Pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie, on reconnaît les Algériens porteurs de plusieurs nationalités. Les portes demeurent ouvertes aux Algériens de l’étranger dans diverses fonctions », a en effet attesté le Premier ministre.
Il précisera toutefois que s’agissant de l’application future de l’article 51, celle-ci sera codifiée par des critères exceptionnels. « Certaines fonctions seront conditionnées par des critères exceptionnels, à l’instar de ce qui est appliqué dans beaucoup de pays du monde », dira, en effet, le Premier ministre. Il appuie avec vigueur qu’à travers le projet de révision de la Constitution et plus particulièrement l’article 51, le Président de la République a bel et bien tenu son engagement quant à la construction d’un Etat de droit suivant une logique inclusive où les compétences de la communauté algériennes résidant à l’étranger est sans doute la bienvenue dans le cadre d’une dynamique au service de l’Etat et de la nation.
Le Président de la République a aussi « tenu ses engagements concernant l’édification d’un Etat solide dotés d’institutions », a encore ajouté le Premier ministre tout en émettant le souhait que le projet de révision de la Constitution ait un « écho favorable » au niveau du Parlement.
Karim Aoudia
Le projet en quelques points
Le projet de révision constitutionnelle présenté jeudi dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devant la commission parlementaire conjointe, comprend 74 amendements et 38 nouveaux articles.
En voici les principales dispositions :
- L’histoire de l’Algérie est plusieurs fois millénaire. Les composantes fondamentales de son identité sont l’Islam, l’Arabité et l’Amazighité, dont l’Etat œuvre constamment à la promotion et au développement de chacune d’entres elles.
- Le peuple algérien a été confronté à une véritable tragédie nationale qui a mis en danger la survie de la patrie. C’est en puisant dans sa foi et son attachement inébranlable à son unité, qu’il a souverainement décidé de mettre en œuvre une politique de paix et de réconciliation nationale qui a donné ses fruits et qu’il entend préserver.
- L’alternance démocratique par « la voie d’élections libres et régulières » et « la séparation des pouvoirs, dont l’indépendance de la justice».
- La jeunesse est au centre de l’engagement national à relever les défis économiques, sociaux et culturels, un engagement dont elle sera un bénéficiaire principal ainsi que les générations futures.
- L’arabe, langue nationale et officielle, demeure la langue officielle de l’Etat. Il est créé auprès du Président de la République un haut conseil de la langue arabe.
- Tamazight est également langue nationale et officielle, avec la création d’une Académie algérienne de la langue amazigh, placée auprès du Président de la République.
- Le Président de la République est rééligible une seule fois, avec l’insistance de ne pas réviser cet article.
- L’opposition parlementaire jouit de droits lui permettant une participation effective aux travaux parlementaires. Chaque chambre du Parlement consacre une séance mensuelle pour débattre d’un ordre du jour présenté par un ou des groupes parlementaires de l’opposition.
- La possibilité de la saisine du Conseil constitutionnel au sujet des lois votées par le Parlement.
- En cas de vacance de l’APN ou durant les vacances parlementaires, le Président de la République peut, sur des questions urgentes, légiférer par ordonnance après avis du Conseil d’Etat.
- Le Premier ministre doit présenter annuellement à l’APN une déclaration de politique générale.
- Le Parlement siège en une session ordinaire par an, d’une durée minimale de dix mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre
- Il est créé une haute instance indépendante de surveillance des élections.
- Le Conseil supérieur de la magistrature dispose de l’autonomie administrative et financière.
- La détention provisoire est une mesure exceptionnelle dont les motifs, la durée et les conditions de prorogation sont définies par la loi.
- Le Conseil constitutionnel peut être saisi d’une exception d’inconstitutionnalité, sur renvoi de la Cour suprême ou du Conseil d’Etat, lorsque l’une des parties au procès soutient devant une juridiction que la disposition législative dont dépend l’issue du litige porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution.
- Est déchu de plein droit de son mandat électif l’élu de l’APN ou du Conseil de la nation, affilié à un parti politique, qui aura volontairement changé l’appartenance sous l’égide de laquelle il a été élu.
- Le Parlement siège en une session ordinaire par an, d’une durée minimale de dix mois. Celle-ci commence le deuxième jour ouvrable du mois de septembre.
- Les projets de lois relatifs à l’organisation locale, à l’aménagement du territoire et au découpage territorial sont déposés sur le bureau du Conseil de la nation.
- Le Conseil constitutionnel est saisi par le Président de la République, le président du Conseil de la nation, le président de l’Assemblée populaire nationale ou le Premier ministre. Il peut être saisi également par cinquante députés ou trente membres du Conseil de la nation.
- La liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables.
- La liberté d’investissement et de commerce est reconnue. Elle s’exerce dans le cadre de la loi.
- Les libertés académiques et la liberté de recherche scientifique sont garanties et s’exercent dans le cadre de la loi.
- L’Etat œuvre à promouvoir la parité entre les hommes et les femmes sur le marché de l’emploi.
- La liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d’information est garantie. Elle n’est restreinte par aucune forme de censure préalable.
- Le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté.
- Il est institué auprès du Président de la République un haut conseil islamique.
- Il est institué un haut conseil de sécurité présidé par le Président de la République. Cet organe est chargé de donner à celui-ci des avis sur toutes les questions relatives à la sécurité nationale. Il est institué un conseil national des droits de l’homme placé auprès du Président de la République garant de la Constitution.
- Il est créé un conseil supérieur de la jeunesse, instance consultative placée auprès du Président de la République.
- Il est institué un organe national de prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante, placée auprès du Président de la République.
- Il est créé un Conseil national de la recherche scientifique et des technologies.
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